
3 idées fausses sur le deuil (et pourquoi elles te font plus de mal que de bien)
1. "Avec le temps, ça passe."
Le temps seul ne guérit pas. Ce qui guérit, c’est ce que tu fais dans ce temps : pleurer, parler, comprendre, être accompagné(e).
2. "Il faut être fort(e)."
Non. Il faut être vrai(e). Et parfois, être vrai(e), c’est s’effondrer. Se sentir faible. C’est normal, humain, sain.
3. "Il faut tourner la page."
Tu n’as pas à tourner la page. Tu as le droit d’apprendre à vivre avec cette perte, à créer un nouveau lien avec la personne aimée.

Pourquoi Je Ne Pleure Pas Lors d’un Deuil ?
Les Raisons Possibles
1. Un mécanisme de défense : Parfois, le choc émotionnel est si intense que l’esprit met en place une forme de protection en inhibant la réaction émotionnelle.
2. Une autre façon d'exprimer la douleur : Chacun vit le deuil différemment. Certaines personnes extériorisent leur tristesse par des paroles, de l’écriture, ou d’autres formes d’expression.
3. Un conditionnement social ou culturel : Dans certaines sociétés ou familles, pleurer peut être perçu comme un signe de faiblesse, ce qui pousse inconsciemment à réprimer les larmes.
4. Un état de sidération : Le cerveau peut être en état de choc, empêchant toute réaction émotionnelle immédiate.
5. Un deuil anticipé : Lorsqu’une perte a été préparée mentalement (par exemple, dans le cas d’une maladie prolongée), l’émotion a pu être en partie vécue en amont.
6. Un blocage émotionnel : Des expériences passées, un traumatisme ou une éducation stricte peuvent entraîner une difficulté à exprimer les émotions.
Faut-il s’inquiéter ?
Ne pas pleurer ne signifie pas que l’on ne souffre pas. Certains ressentent la douleur de manière plus intérieure, sous forme de fatigue, d’anxiété ou de troubles physiques (tensions musculaires, insomnies, etc.). Toutefois, si l’absence de réaction s’accompagne d’un sentiment de vide, d’isolement ou d’un mal-être persistant, il peut être utile de consulter un professionnel pour mieux comprendre et exprimer ses émotions.
Ne pas pleurer lors d’un deuil ne signifie pas être insensible ou indifférent. Chacun réagit différemment face à la perte, et l’essentiel est d’accueillir ses émotions avec bienveillance. Le plus important est d’écouter son propre rythme et de trouver les moyens qui permettent d’apaiser la douleur.

Pourquoi la Perte d’un Animal est-elle si Difficile ?
Nos animaux partagent notre quotidien avec une présence fidèle et inconditionnelle. Ils nous apportent du réconfort, de la joie et un amour sincère, sans jugement. Leur départ peut donc engendrer un véritable choc émotionnel, accompagné de sentiments comme :
Une profonde tristesse : Leur absence se fait ressentir dans chaque moment de la journée.
Un sentiment de culpabilité : Ai-je pris la bonne décision ? Aurais-je pu faire plus pour lui ?
De l’incompréhension de l’entourage : Certains minimisent cette douleur, ce qui peut accentuer la solitude.
Un vide dans le quotidien : Les habitudes et les routines liées à l’animal disparaissent brutalement.
Vous N’êtes Pas Seul(e)
Le deuil animalier est une étape difficile, mais vous n’avez pas à le traverser seul(e). Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement, d’une oreille attentive et de conseils pour retrouver un équilibre, le coaching peut être une solution bienveillante et adaptée à votre situation.
Chaque histoire est unique, et votre douleur est légitime. Prenez le temps qu’il vous faut, honorez la mémoire de votre compagnon, et sachez qu’un accompagnement existe pour vous aider à retrouver de la sérénité.

Le Deuil : Un Chemin Personnel Vers la Reconstruction
Le deuil est une expérience universelle, mais profondément intime. Chaque personne traverse cette épreuve à son propre rythme, avec ses propres émotions et souvenirs. Il n’existe pas de « bonne » façon de faire son deuil, seulement un chemin à parcourir, jalonné de tristesse, de souvenirs et, parfois, de moments de sérénité.
Accepter la perte ne signifie pas oublier. C’est apprendre à vivre avec l’absence, à donner un sens à ce vide, et à honorer la mémoire de l’être cher. Certains trouvent du réconfort dans l’écriture, d’autres dans la méditation, le partage ou des rituels personnels...
Le deuil n’est pas linéaire. Il peut surprendre par des vagues d’émotions imprévisibles, même longtemps après la perte. L’essentiel est d’écouter son cœur, de s’accorder de la bienveillance et, quand cela devient trop lourd, de ne pas hésiter à chercher du soutien.
Le temps ne guérit pas tout, mais il permet d’apprivoiser la douleur et de retrouver, peu à peu, un équilibre
Voici un exemple de journal de deuil que vous pouvez suivre pour vous aider dans votre chemin.



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